QE 12/03/21 et QE 17/03/21 à M. Henry : La mise en œuvre du plan mobilité et infrastructures 2019-2024 et l’accessibilité au domaine Solvay
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Résumé:
Monsieur le Ministre, il y a eu certaines tensions ces dernières semaines entre le bourgmestre de La Hulpe et vous-même au sujet de la sécurité des abords et des accès au domaine Solvay. Je ne doute pas que vous soyez pleinement convaincu de l’urgence du dossier et conscient des risques actuels pour les cyclistes et les piétons. L’offre de parkings insuffisante mène à un stationnement sauvage, dans la forêt, sur les pistes cyclables et sur les trottoirs… Des travaux d’infrastructure relatifs à l’accès au domaine font partie du Plan mobilité et infrastructures 2019-2024. Deux millions et demi sont prévus pour l’aménagement de la voirie avec la création d’un parking, d’un rond-point et des aménagements cyclopiétons.
Les cyclistes et le Groupe de recherche et d’action des cyclistes quotidiens (GRACQ) sont également nombreux à réclamer ces travaux au plus vite, car la situation devient très tendue, voire dangereuse. Les problèmes causés par le parking sauvage le long de la chaussée obligent les cyclistes à rouler sur la route, très fréquentée, puisque la bande réservée aux cyclistes est occupée par les voitures en stationnement.
Selon une rumeur, ces travaux seraient programmés pour 2024 seulement… Est-ce exact ? Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer quand ces aménagements sont prévus ?Le bourgmestre essaie depuis un an de joindre le SPW au sujet des travaux promis, mais ne reçoit aucune réponse. Et dans ces conditions, a-t-il indiqué, il serait contraint de prendre des mesures restrictives d’accès au domaine. Il en va de la sécurité des citoyens. Quatre ans dans les conditions actuelles sont une menace pour la sécurité publique. Dès lors, j’aurais trois questions qui se veulent réellement constructives. En commission, vous avez mentionné un délai de 2,5 ans à 3 ans avant le début des travaux. Bien sûr, il faut des procédures, il faut des plans. Pour un dossier qui est à l’examen depuis près de 20 ans, n’est-il pas possible de raccourcir ce délai ? L’incompréhension est grande la part du GRACQ, des familles, des sportifs et des citoyens. Par ailleurs, dans l’intervalle, dans l’immédiat, comment pourrait-on sécuriser les abords ? Avec par exemple par des bollards le long de la chaussée de Bruxelles ? Enfin, la Région pourrait-elle envisager de soutenir le projet de vélos partagés qui est actuellement proposé par l’InBW et qui contribuerait aussi à réduire le nombre de véhicules aux abords du parc ?
Retrouvez question et réponse dans leur intégralité ci-dessous après l’image
Ministre Henry : C’est vrai qu’il semble y avoir un quiproquo entre les échanges téléphoniques et de mails entre l’administration et la Commune. J’ai appelé M. le Bourgmestre ce midi. Nous allons donc organiser un contact tout prochainement pour voir les différents éléments d’action de la Commune et de la Région. Comme vous l’avez dit, il y a certains investissements qui sont prévus au plan Infrastructures et mobilité pour tous. On ne sait pas faire tous les travaux la même année. Il y a des procédures à respecter. Nous allons organiser les contacts à ce niveau pour que les choses soient les plus fluides possible.
Il y a effectivement un problème d’inadéquation entre les infrastructures de stationnement disponibles et l’attractivité du site du domaine Solvay, ce qui génère, lors des week-ends de beau temps, avec une fréquentation de l’ordre de 3 000 à 4 500 personnes, des problèmes importants de mobilité. Un aménagement de voirie en bordure du château de La Hulpe comprenant quelques places de parking en voirie, des aménagements cyclopiétons et la réhabilitation du mur de soutènement sont bien prévus au plan PIMPT avec une programmation des travaux en 2024 pour un budget de 2,5 millions.
Pour réaliser ce projet, une nouvelle étude doit être élaborée, à la suite de laquelle une demande de permis doit être introduite. Une fois le permis obtenu, les plans d’emprise pourront être finalisés, ainsi que les procédures d’expropriation. Les plans d’exécution et les documents de marchés publics seront également réalisés et une procédure d’adjudication sera passée avant l’engagement budgétaire et la réalisation des travaux. Pour ces diverses étapes, il faut donc compter, si tout va bien, environ 2 ans et demi à 3 ans avant le début des travaux, ce qui nous amène donc bien à la programmation prévue au PIMPT de 2024.
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