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QE 3/10/22 à la Ministre Tellier: La prise en compte des épisodes climatiques extrêmes dans les plans de gestion des risques d’inondation

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  • Question de N. Janssen: Les plans de gestion de risques d’inondation de la Wallonie sont mis à jour tous les sept ans. Les PGRI 2022-2027 ont été approuvés par le Gouvernement wallon le 25 mars 2021. Les cartes et les données sur lesquelles se basent les plans de gestion de risques n’intègrent pas les changements climatiques. En effet, les plans sont basés sur des statistiques et celles-ci sont basées sur les observations du passé qui n’intègrent pas encore les tendances récentes que l’on voit apparaître sous l’effet du changement climatique. Comme les données sont reprises sur une longue période, les épisodes extrêmes que nous avons connus sont dilués et donc peu significatifs. Comme nous avons pu le constater, et les experts le confirmaient encore lors des auditions sur la SIS le 22 septembre dernier, les épisodes climatiques extrêmes s’accentuent. Ne serait-il pas opportun d’intégrer les changements climatiques dans les modèles utilisés ainsi que de pondérer l’importance des derniers événements afin que la tendance puisse se refléter dans les plans de gestion de risques qui seraient dès lors plus adaptés aux risques réels ?

    Réponse de TELLIER Céline:  Différents éléments d’intégration du changement climatique existent dans les outils mis en place dans le cadre de la Directive Inondation. Tout d’abord au niveau cartographique, la valeur de l’aléa très faible et le scénario extrême des zones inondables sont disponibles depuis 2013. Ces informations issues notamment du projet AMICE intègrent d’une certaine manière le changement climatique vu que le scénario extrême correspond au scénario d’une période de retour de 100 ans auquel on pourrait s’attendre à l’horizon 2070. Dans le chapitre 3 des projets de PGRI, l’ensemble des dommages potentiels sont calculés en termes de nombres d’habitants potentiellement touchés, d’activités économiques et agricoles, en termes de zones urbanisables et en termes d’environnement selon les 4 scénarii de probabilités (Q025, Q050, Q100, Qext). Rappelons que lors de la survenance d’une crue de (très) faible probabilité, les hauteurs d’eau et les dégâts associés sont immenses.

    De plus, et à la suite des événements de juillet 2021, un groupe de travail a été mis en place pour étudier « la révision des statistiques de débit pour les différentes périodes de retour utilisées dans la cartographie de l’aléa d’inondation et dans les cartographies des zones inondables ». Ce groupe de travail constitué des différentes administrations SPW ARNE, SPW MI, SPW SG, de l’université de Liège et de la plateforme Wallonne pour le Giec s’est déjà réuni à 9 reprises et a déjà pu fournir des résultats concrets en vue d’alimenter le master plan de la Vesdre, les études sur les Quartiers durables et la modélisation hydraulique/hydrologique du bassin de la Vesdre. Ils seront également pris en compte dans la prochaine mise à jour de la cartographie de l’aléa prévue pour fin 2025. Il en ressort globalement, pour les stations de la vallée de la Vesdre, que les débits qui avaient 1 risque (ou une « chance ») sur 100 (période de retour de 100 ans) d’être rencontrés au cours de la prochaine année passent maintenant à 1 risque sur 25 (période de retour de 25 ans).

    Il semble que vu la situation climatique actuelle, l’intégration de la crue de juillet dans l’analyse de la nouvelle carte correspond à une analyse prospective. Par ailleurs, l’intégration, dans les modèles hydrologiques et hydrauliques, des très nombreuses variables climatiques (T°, précipitations, évapotranspiration, humidité du sol, et cetera) issues des nombreux scénarii et modèles climatiques établis à l’échelle régionale n’est pas quelque chose d’aisé vu la multitude d’incertitudes aux différents échelons. L’étude d’Adaptation au changement climatique qui sera portée avec mon collègue le Ministre Henry et coordonnée par l’AWAC devra permettre de clarifier cela et fournir des variables climatiques exemptes de biais. Ensuite, j’aimerai rappeler le travail de fond réalisé dans la cadre de la rédaction du chapitre 8 des projets de PGRI consacré à la prise en compte des changements climatiques. Ce chapitre présente une synthèse de différents travaux et études réalisées sur le sujet depuis plus de 15 ans et propose une série de recommandations pour une prise en compte plus avancée du changement climatique. Finalement, l’approbation prochaine des PGRI par le gouvernement ainsi que des mesures globales qui y sont associés devra permettre de renforcer la prise en compte de cette thématique dans la mise en œuvre des plans pour la période 2022 -2027.

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