QE 6/7/22 à la Ministre Glatigny: la nage forcée d’animaux lors d’expériences universitaires | Nicolas Janssen
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QE 6/7/22 à la Ministre Glatigny: la nage forcée d’animaux lors d’expériences universitaires

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  • Résumé:

    Question: En octobre 2021, une étude a été menée au sein de l’Université de Liège « utilisant des animaux (dans ce cas précis des souris) pour des tests de nage forcée jusqu’à épuisement ». Actuellement, dans le monde, quinze entreprises pharmaceutiques et deux centres de recherche universitaire ont reconnu l’inutilité de l’utilisation de la nage forcée et l’ont déjà interdit dans leurs laboratoires. Il est donc légitime de se demander si l’utilisation de la nage forcée dans un centre universitaire de recherche n’est pas contraire à la législation précitée pour le bien-être animal en Wallonie. Madame la Ministre, l’utilisation de la nage forcée est-elle vraiment utile pour obtenir des résultats dans les recherches universitaires mentionnées? Pouvez-vous nous assurer que de telles expériences ne sont pratiquées que dans le cas où le dommage infligé aux animaux est inférieur aux résultats escomptés, et qu’aucune autre alternative n’est possible ? Prévoyez-vous de mettre des mesures en place pour diminuer ce type de pratiques dans le cadre de la recherche universitaire en FWB ?

    Réponse: Le Gouvernement a décidé d’investir 1.000.000 euros par an afin de favoriser le développement des alternatives à l’expérimentation animale. Je me suis naturellement renseignée auprès des cinq universités francophones actives dans les domaines de la médecine et de la biotechnologie pour voir quelle utilisation était faite du test appelé « nage forcée ». Selon ces universités, il apparaîtrait qu’il s’agit d’un modèle animal de haute valeur prédictive qui permet d’étudier la dépression. Il n’est par conséquent pratiqué que par les équipes universitaires qui mènent des recherches dans ce domaine particulier. Toujours selon ces universités, un grand soin serait apporté aux animaux dans ce cadre, qui ne sont en aucun cas noyés.  Le test publié ne se déroulerait donc pas comme présenté par l’asbl SEA. Il n’existe malheureusement aujourd’hui aucune alternative à ce type de test qui n’est, rappelons-le, pratiqué que si la commission d’éthique le juge nécessaire au vu des résultats attendus. J

    => Compte-rendu intégral sous l’image

  • Compte-rendu intégral:

    Question: Par un courrier envoyé par l’ASBL SEA, j’ai été informé qu’en octobre 2021, une étude avait été menée au sein de l’Université de Liège « utilisant des animaux (dans ce cas précis des souris) pour des tests de nage forcée jusqu’à épuisement ». Cette étude a été menée dans le but d’évaluer l’impact de la consommation excessive d’alcool volontaire pendant l’adolescence sur le niveau de dépression chez les souris adultes mâles et femelles.

    Dans l’article 20 de l’Arrêté Royale du 29 mai 2013, il est spécifié qu’ « une analyse dommage-avantage du projet, visant à apprécier si le dommage infligé aux animaux en termes de souffrance, de douleur et d’angoisse est justifié par les résultats escomptés, compte tenu de considérations éthiques, et pourra, en définitive, bénéficier aux êtres humains, aux animaux ou à l’environnement. » Actuellement, dans le monde, quinze entreprises pharmaceutiques et deux centres de recherche universitaire ont reconnu l’inutilité de l’utilisation de la nage forcée et l’ont déjà interdit dans leurs laboratoires. Il est donc légitime de se demander si l’utilisation de la nage forcée dans un centre universitaire de recherche n’est pas contraire à la législation précitée pour le bien-être animal en Wallonie.

    Madame la Ministre, êtes-vous au courant de cette affaire ? Selon vous, l’utilisation de la nage forcée est-elle vraiment utile pour obtenir des résultats dans les recherches universitaires mentionnées? Pouvez-vous nous assurer, afin que je puisse en informer l’ASBL SEA, que de telles expériences ne sont pratiquées que dans le cas où le dommage infligé aux animaux est inférieur aux résultats escomptés, et qu’aucune autre alternative n’est possible ? Prévoyez-vous de mettre des mesures en place pour diminuer ce type de pratiques dans le cadre de la recherche universitaire en FWB ? Si oui, lesquelles ?

    Réponse: Je crois qu’aujourd’hui peu de personnes ignorent encore mes préoccupations en matière de bien-être animal et en particulier en ce qui concerne l’utilisation d’animaux dans des expériences. C’est d’ailleurs pourquoi, à mon initiative, le Gouvernement a décidé d’investir 1.000.000 euros par an afin de favoriser le développement des alternatives à l’expérimentation animale. Le projet, réalisé en collaboration avec les Ministres du bien-être animal régionaux et le Ministre de la Recherche en Région wallonne, devrait pouvoir débuter dès cet automne. Je me suis naturellement renseignée auprès des cinq universités francophones actives dans les domaines de la médecine et de la biotechnologie pour voir quelle utilisation était faite du test appelé « nage forcée », son utilité et les conditions dans lesquelles il se pratique.

    Selon ces universités, il apparaîtrait qu’il s’agit d’un modèle animal de haute valeur prédictive qui permet d’étudier la dépression. Il n’est par conséquent pratiqué que par les équipes universitaires qui mènent des recherches dans ce domaine particulier. Toujours selon ces universités, un grand soin serait apporté aux animaux dans ce cadre, qui ne sont en aucun cas noyés. Les animaux sont par ailleurs en bonne santé après ce type de test. Il a en effet été scientifiquement établi que le stress généré par cette expérience était équivalent à celui subi par un rat qui devait faire face au froid dans la nature.

    Le test publié ne se déroulerait donc pas comme présenté par l’asbl SEA. En fait, le test dure 6 minutes : on mesure le temps que l’animal nage activement versus le temps durant lequel il se laisser flotter sans bouger, puis on le sort de l’eau, on le sèche, on le place dans une enceinte chauffante. Le descriptif précis des tests utilisés est d’ailleurs bien décrit dans l’article cité. Une lecture trop rapide de la publication pourrait laisser penser qu’aucune considération n’est accordée à l’animal avant et après le test, car le descriptif précis des tests utilisés ne se trouve pas dans le texte principal. Un tel descriptif se trouve toutefois bien dans les documents annexes conformément aux guidelines ARRIVE de reporting complet des soins mis en œuvre (voir : https://onlinelibrary.wiley.com/action/downloadSupplement?doi=10.1111%2Fadb.13102&file=adb13102-sup-0001-Supplementary+information_FINAL.docx ), ce qui permet d’être rassuré à cet égard.

    Il n’existe malheureusement aujourd’hui aucune alternative à ce type de test qui n’est, rappelons-le, pratiqué que si la commission d’éthique le juge nécessaire au vu des résultats attendus. J’aime à croire que les investissements des différents Gouvernements dans la mise au point de méthodes alternatives à l’expérimentation animale contribueront à sa raréfaction, voire à sa disparition.

Député wallon et à la Fédération Wallonie-Bruxelles
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