QE 07/03/22 à la Ministre Tellier: Utilisation d’animaux dans les baptêmes estudiantins

Résumé

N. Janssen: Lors des baptêmes estudiantins, certains débordements ont déjà été montrés du doigt. L’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) a rédigé une charte des droits et des devoirs pour les baptêmes. La charte vise à consacrer différents principes, dont le respect de la dignité humaine et de l’environnement.
En Région wallonne, l’usage et la maltraitance d’animaux lors d’activités sont interdits. Suite à une interpellation de Gaia, l’UCLouvain, l’Université de Liège, l’Université de Mons et la Haute École Libre Mosane de Liège ont indiqué qu’elles comptaient mettre à l’ordre du jour le bien-être animal dans la charte des baptêmes estudiantins.
Étant donné les compétences concernées, un travail en collaboration avec la Ministre Glatigny, et l’ARES semble opportun. Votre cabinet est-il associé à l’actualisation de la charte estudiantine ? Comment veillerez-vous à ce que toutes les écoles fassent de même ?
Quelles seraient les nouvelles mesures intégrées concernant le bien-être animal ? Une surveillance de la mise en œuvre de ces mesures est-elle prévue ?

C. Tellier, Minnistre:
Les animaux n’ont effectivement pas leur place dans ce type d’activités qui doivent nécessairement être encadrées. Je suis donc très satisfaite de l’initiative prise par l’Université de Louvain-La-Neuve, l’Université de Liège, l’Université de Mons et la Haute École Libre Mosane de Liège d’insérer des clauses liées au bien-être animal dans la charte des baptêmes estudiantins. Mon Cabinet est bien sûr ouvert à fournir toute information utile aux écoles et universités sur ces projets de chartes, bien qu’il n’ait pas été associé à cette initiative privée et volontaire à ce stade. L’administration est, quant à elle, à l’écoute des plaintes qui traduiraient des défauts de comportement liés au bien-être des animaux, quel que soit le contexte.

Retrouvez question et réponse dans leur intégralité ci-dessous après l’image

Compte-rendu intégral

N. Janssen: Lors des baptêmes estudiantins, certains débordements ont déjà été montrés du doigt et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) a rédigé une charte des droits et des devoirs pour les baptêmes. La charte vise à consacrer différents principes, dont le respect de la dignité humaine et de l’environnement.
En Région wallonne, l’usage et la maltraitance d’animaux lors d’activités sont interdits, sauf pour motif légitime. Suite à une interpellation de Gaia, l’UCLouvain, l’Université de Liège, l’Université de Mons et la Haute École Libre Mosane de Liège ont indiqué qu’elles comptaient mettre à l’ordre du jour le bien-être animal dans la charte des baptêmes estudiantins.
Étant donné les compétences concernées, un travail en collaboration avec la collègue de Madame la Ministre, la Ministre Glatigny, et l’ARES semble opportun. Son cabinet est-il associé à l’actualisation de la charte estudiantine ? Comment veillera-t-elle à ce que toutes les écoles fassent de même ?
Sait-elle quelles seraient les nouvelles mesures intégrées concernant le bien-être animal ? Une surveillance de la mise en œuvre de ces mesures est-elle prévue ?

C. Tellier, Minnistre: Je confirme que la législation wallonne interdit déjà les actes que l’honorable membre mentionne. Pour rappel, comme l’indique l’article D.3 du Code wallon pour le Bien-être des Animaux, il est interdit de se livrer, sauf pour des motifs légitimes, à des actes qui ont pour conséquence de faire périr un animal sans nécessité ou de lui causer sans nécessité des lésions, mutilations, douleurs ou souffrances.
Les animaux n’ont effectivement pas leur place dans ce type d’activités qui doivent nécessairement être encadrées. Je suis donc très satisfaite de l’initiative prise par l’Université de Louvain-La-Neuve, l’Université de Liège, l’Université de Mons et la Haute École Libre Mosane de Liège d’insérer des clauses liées au bien-être animal dans la charte des baptêmes estudiantins.
Mon Cabinet est bien sûr ouvert à fournir toute information utile aux écoles et universités sur ces projets de chartes, bien qu’il n’ait pas été associé à cette initiative privée et volontaire à ce stade. L’administration est, quant à elle, à l’écoute des plaintes qui traduiraient des défauts de comportement liés au bien-être des animaux, quel que soit le contexte.