QO 27/6/22 à la Ministre De Bue: la sécurisation de la RN25
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Résumé:
N. Janssen: J’ai été contacté par des citoyens concernant les problèmes de mobilité que posent les travaux actuels sur la RN25. Les agriculteurs, les riverains et les usagers de la N25 s’inquiètent toutefois que les travaux ne soient pas achevés d’ici le 7 juillet. Lors de la commission du 15 juin 2020, vous aviez indiqué les mesures prises en matière de sécurisation et de signalisation pour les agriculteurs mais également expliqué les résultats d’études en vue de diminuer la vitesse à certains endroits et à trouver des itinéraires alternatifs pour les tracteurs.
L’étude sur les possibilités d’imposer des vitesses différentes selon les bandes de circulation et de limiter les tronçons les plus dangereux à 90 km/h semblent être les meilleures options.
Outre ce cas bien précis, les agriculteurs et la FWA dénoncent le fait que leurs intérêts ne soient pas pris en compte lors de la planification des chantiers et des déviations.
Quelles sont les dispositions prises en termes de sécurité routière lors du choix des alternatives proposées? Tenez-vous compte de tous les usagers, y compris les agriculteurs, lors de la planification des chantiers ?
Vous mentionniez des radars tronçons supplémentaires sur la N25 mais que leur mise en service est encore trop récente que pour tirer des enseignements. En fonction des conclusions, allez-vous confirmer ou adapter ce dispositif ?
Enfin, la N25 était une route candidate à des opérations pilotes de vitesses dynamiques en fonction des conditions de trafic et de la météo. Ces opérations étaient envisagées pour 2022 et 2023. Avez-vous avancé sur ce sujet ? Allez-vous procéder à une opération-pilote sur la N25 ?
Ministre V. De Bue : J’ai eu plusieurs contacts récemment avec les agriculteurs au sujet de ce chantier qui effectivement s’inquiètent de la longueur plus que de la sécurité routière. Vu les conditions climatiques, leurs récoltes sont précoces et les déviations alternatives représentent pour certains d’entre eux des déplacements importants. Le SPW en est bien conscient et m’informe que les travaux seront terminés cette semaine.
En terme de sécurité routière, je puis vous informer des éléments suivants :
– Pour des raisons d’exécution du chantier, la chaussée a été réduite ponctuellement à 3,1 mètres. Ce qui implique que tous les tracteurs agricoles peuvent emprunter la N25 et passer le chantier.
– Seuls les convois exceptionnels ne savent pas passer en largeur. La N25 faisant partie du réseau d’itinéraire de convois exceptionnels, le service spécialisé a pris les dispositions habituelles d’information du secteur et d’organisation d’itinéraire alternatif.
– Sur le terrain, une signalisation d’annonce a été placée et l’itinéraire alternatif indiqué. Rappelons que, conformément à la réglementation, les accompagnateurs de convois exceptionnels font une reconnaissance préalable au déplacement du convoi.Plus globalement, concernés par la sécurité de tous les usagers, nous nous sommes penchés sur la maitrise des vitesses pratiquées sur la N25. C’est pourquoi, en concertation avec l’administration des routes et les services de police et de la justice, nous avons installés deux radars tronçons à Court-St-Etienne et à Genappe. Si antérieurement, la V85, c’est-à-dire le percentile 85 des vitesses, indicateur utilisé en la matière, atteignait les 130 km/h, le respect de vitesse à 120 est maintenant assuré et la V85 est de 120 km/h. Nous installerons prochainement deux autres radars tronçons à Court-St-Etienne.
Pour ce qui est des opérations pilotes de gestion dynamique de vitesse, le dossier avance. D’une part, plusieurs acteurs nous ont montré leurs idées et les concepts innovants. D’autre part, le dossier étant repris dans le plan de relance wallon, j’ai proposé un point à l’ordre du jour du gouvernement de cette semaine en vue de lancer officiellement le dossier. Parmi les opérations pilotes que je propose figure la Nationale 25 et sa sécurisation compte tenu de la présence de véhicule lent sur cette route à deux fois deux bandes.N. Janssen : Heureux d’entendre que vous avez eu des contacts avec les agriculteurs mais aussi que la fin des travaux est prévue cette semaine. J’interrogerai également le Ministre Henry sur ce sujet.
=> Compte-rendu intégral de l’échange sous l’image
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Compte-rendu intégral:
N. Janssen: J’ai été contacté par des citoyens concernant les problèmes de mobilité que posent les travaux actuels sur la RN25. La sécurité routière des trajets alternatifs est mise en cause, notamment aux abords des écoles, au centre des villages ou dans les ronds-points.
Les agriculteurs, les riverains et les usagers de la N25 s’inquiètent toutefois que les travaux ne soient pas achevés d’ici le 7 juillet. Une action des agriculteurs et de la FWA a eu lieu le 17 juin à l’échangeur de Ways.
Lors de la commission du 15 juin 2020, vous aviez indiqué les mesures prises en matière de sécurisation et de signalisation pour les agriculteurs mais également expliqué les résultats d’études en vue de diminuer la vitesse à certains endroits et à trouver des itinéraires alternatifs pour les tracteurs.
L’étude sur les possibilités d’imposer des vitesses différentes selon les bandes de circulation et de limiter les tronçons les plus dangereux à 90 km/h semblent être les meilleures options.
Outre ce cas bien précis, les agriculteurs et la FWA dénoncent le fait que leurs intérêts ne soient pas pris en compte lors de la planification des chantiers et des déviations.
Madame la Ministre,
Quels sont les dispositions prises en termes de sécurité routière lors du choix des alternatives proposées? Avez-vous entendu les revendications des agriculteurs et de la FWA : tenez-vous compte de tous les usagers, y compris les agriculteurs, lors de la planification des chantiers ?
Vous mentionniez en 2021 des radars tronçons supplémentaires sur la N25 mais que leur mise en service est encore trop récente que pour pouvoir tirer des enseignements. En fonction des conclusions, allez-vous confirmer ou adapter ce dispositif ?
Enfin, la N25 était une route candidate à des opérations pilotes de vitesses dynamiques en fonction des conditions de trafic et de la météo. Ces opérations étaient envisagées pour 2022 et 2023. Avez-vous avancé sur ce sujet ? Allez-vous procéder à une opération-pilote sur la N25 ?
Ministre V. De Bue : J’ai eu plusieurs contacts récemment avec les agriculteurs au sujet de ce chantier qui effectivement s’inquiètent de la longueur plus que de la sécurité routière. Vu les conditions climatiques, leurs récoltes sont précoces et les déviations alternatives représentent pour certains d’entre eux des déplacements importants. Le SPW en est bien conscient et m’informe que les travaux seront terminés cette semaine.
Dans la mesure où l’aménagement, l’entretient et l’exploitation des voiries régionales, y compris la planification des chantiers et des mesures de mobilité durant ceux-ci, relèvent des compétences de mon collègue Philippe Henry, Ministre de la Mobilité, je lui ai relayé leurs préoccupations.
Cependant, en terme de sécurité routière, je puis vous informer des éléments suivants :
– Pour des raisons d’exécution du chantier, la chaussée a été réduite ponctuellement à 3,1 mètres. Ce qui implique que tous les tracteurs agricoles peuvent emprunter la N25 et passer le chantier.
– Seuls les convois exceptionnels ne savent pas passer en largeur. La N25 faisant partie du réseau d’itinéraire de convois exceptionnels, le service spécialisé a pris les dispositions habituelles d’information du secteur et d’organisation d’itinéraire alternatif.
– Sur le terrain, une signalisation d’annonce a été placée et l’itinéraire alternatif indiqué. Rappelons que, conformément à la réglementation, les accompagnateurs de convois exceptionnels font une reconnaissance préalable au déplacement du convoi.Plus globalement, concernés par la sécurité de tous les usagers, nous nous sommes penchés sur la maitrise des vitesses pratiquées sur la N25. C’est pourquoi, en concertation avec l’administration des routes et les services de police et de la justice, nous avons installés deux radars tronçons à Court-St-Etienne et à Genappe. Si antérieurement, la V85, c’est-à-dire le percentile 85 des vitesses, indicateur utilisé en la matière, atteignait les 130 km/h, le respect de vitesse à 120 est maintenant assuré et la V85 est de 120 km/h.
Compte-tenu de cette évolution et du fait que les excès de vitesse sont trop fréquents sur d’autres sections de la N25, toujours en concertation avec les services concernés, nous installerons prochainement deux autres radars tronçons à Court-St-Etienne.
Pour ce qui est des opérations pilotes de gestion dynamique de vitesse, le dossier avance. D’une part, plusieurs acteurs nous ont montré leurs idées et les concepts innovants. D’autre part, le dossier étant repris dans le plan de relance wallon, j’ai proposé un point à l’ordre du jour du gouvernement de cette semaine en vue de lancer officiellement le dossier. Parmi les opérations pilotes que je propose figure la Nationale 25 et sa sécurisation compte tenu de la présence de véhicule lent sur cette route à deux fois deux bandes.N. Janssen : Merci madame la Ministre. Heureux d’entendre que vous avez eu des contacts avec les agriculteurs mais aussi que la fin des travaux est prévue cette semaine. J’interrogerai également le Ministre Henry sur ce sujet. Je ne manquerai pas de suivre ce dossier. Merci.
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