QO à Mme Désir 14/09/21 : État des lieux sur le parcours d’éducation culturelle et artistique (PECA) | Nicolas Janssen
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QO à Mme Désir 14/09/21 : État des lieux sur le parcours d’éducation culturelle et artistique (PECA)

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  • Résumé:

    Grâce au parcours d’éducation culturelle et artistique (PECA) introduit en 2017, chaque élève de la Fédération Wallonie-Bruxelles devrait bénéficier d’une sensibilisation et d’une ouverture culturelle tout au long de sa scolarité obligatoire. J’ai interrogé la Ministre sur la réalité du terrain ainsi que sur la mise en place d’une évaluation de la qualité de ce qui est dispensé dans les écoles. Par ailleurs, je souhaite savoir comment est répartie l’enveloppe budgétaire pour le PECA et combien d’équivalents temps plein (ETP) sont actuellement désignés dans les fédérations des pouvoirs organisateurs comme référents culturels. J’ai également demandé à la Ministre si nous pouvions disposer de la liste des opérateurs culturels impliqués.

    En janvier, en réponse à la question de ma collègue Stéphanie Cortisse (MR) relative à la collaboration entre l’enseignement secondaire artistique à horaire réduit (ESAHR) et l’enseignement obligatoire dans le cadre du PECA, la Ministre avait fait état de l’avancement du groupe de travail spécifique pour ce sujet. Parmi les exemples de collaboration figuraient notamment des séances de pratiques artistiques dans les écoles sur le temps de midi, des formations d’enseignants sur une base volontaire par l’ESAHR ou encore des interventions d’artistes en milieu scolaire. Un groupe de travail s’apprêtait à soumettre une note technique au comité de pilotage du Pacte pour un enseignement d’excellence, proposant des pistes de collaboration pouvant être rapidement expérimentées dans le cadre du PECA. Je souhaite une mise à jour sur ce groupe de travail qui a pris du retard en raison de la crise sanitaire.

     

    Réponse de la Ministre : Le budget pluriannuel du Pacte prévoit d’octroyer progressivement un montant de 8,5 millions d’euros en rythme de croisière et à indexer pour la mise en œuvre du PECA à travers deux axes: d’une part, le recrutement de référents culturels et un référentiel des compétences initiales, d’autre part, l’optimisation de programmes de politique culturelle et éducative. Le volet du recrutement concerne essentiellement l’enseignement. La Ministre a affirmé que la sélection pour l’année 2021 des 25 premiers référents a été achevée.

    Depuis la rentrée scolaire 2020-2021, le référentiel des compétences initiales est d’application. La Ministre a expliqué que le deuxième volet de l’opérationnalisation du PECA qui concerne l’optimisation de l’offre culturelle relève davantage des compétences de la Ministre Bénédicte Linard. Un suivi global de l’ensemble du dispositif est mené à la fois par le comité de pilotage et le comité de direction du Pacte. Ce volet intègre les consortiums avec les coordonnées du référent attitré pour chacun d’entre eux sur le site du centre documentaire de la Cellule « Culture et enseignement ».

    Concernant la supervision de la mise sur pied du PECA, la Ministre explique qu’il se fera par le biais des plateformes collaboratives des dix zones. La Ministre insiste sur le fait que la liberté pédagogique implique que le choix des écoles en matière d’opérateurs culturels partenaires reste libre. Le centre documentaire propose cependant, par zone, des opérateurs et artistes reconnus par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui peuvent contribuer à une implémentation de qualité.

    En matière de collaborations entre les arts et l’enseignement obligatoire, le groupe de travail a remis une première série de propositions. En collaboration avec la Ministre Linard, la Ministre Désir compte proposer d’inscrire les arts dans le processus du PECA, indépendamment d’une éventuelle évolution décrétale ultérieure relative aux modalités de subventions. Dans le cadre de l’optimisation de l’offre culturelle, une enveloppe spécifique est d’ailleurs prévue pour établir un partenariat entre les académies et les consortiums.

    Retrouvez question et réponse dans leur intégralité ci-dessous après l’image

  • Nicolas Janssen (MR). – Grâce au parcours d’éducation culturelle et artistique (PECA) introduit en 2017, chaque élève de notre Fédération devrait bénéficier d’une sensibilisation et d’une ouverture culturelle tout au long de sa scolarité́ obligatoire. Madame la Ministre, pourriez-vous nous confirmer que ce parcours est une réalité dans toutes les écoles et que chaque élève recevra donc une sensibilisation conforme au référentiel? Pourriez-vous nous préciser comment est répartie l’enveloppe budgétaire pour le PECA et combien d’équivalents temps plein (ETP) sont actuellement désignés dans les fédérations des pouvoirs organisateurs comme référents culturels? Par ailleurs, pourrions-nous disposer de la liste des opérateurs culturels impliqués, éventuellement par consortium? Comment avez-vous prévu d’évaluer la mise sur pied et, surtout, la qualité de ce qui est dispensé dans les écoles? En janvier, en réponse à la question de ma collègue Stéphanie Cortisse relative à la collaboration entre l’enseignement secondaire artistique à horaire réduit (ESAHR) et l’enseignement obligatoire dans le cadre du PECA, vous aviez fait état de l’avancement du groupe de travail spécifique pour ce sujet. Parmi les exemples de collaboration figuraient notamment des séances de pratiques artistiques dans les écoles sur le temps de midi, des formations d’enseignants sur une base volontaire par l’ESAHR ou encore des interventions d’artistes en milieu scolaire.

    À ce moment, le groupe de travail s’apprêtait à soumettre une note technique au comité de pilotage du Pacte pour un enseignement d’excellence, proposant des pistes de collaboration pouvant être rapidement expérimentées dans le cadre du PECA. Avec la Cellule «Culture-enseignement», il allait ensuite assurer le suivi et l’évaluation de cette collaboration. J’imagine que tout cela a pris pas mal de retard à cause de la crise sanitaire. Pourriez-vous nous dire où nous en sommes actuellement? Où en est la mise en œuvre sur le terrain?

     

    Mme Caroline Désir, ministre de l’Éducation. – Monsieur le Député, le budget pluriannuel du Pacte prévoit d’octroyer progressivement un montant de 8,5 millions euros en rythme de croisière et à indexer pour la mise en œuvre du PECA à travers deux axes: d’une part, le recrutement de référents culturels et un référentiel des compétences initiales, d’autre part, l’optimisation de programmes de politique culturelle et éducative. Le volet du recrutement concerne essentiellement l’enseignement. Selon nos informations, la sélection pour l’année 2021 des 25 premiers référents est achevée; les engagements sont en cours et devraient être finalisés au cours de ce mois. Les informations me revenant en provenance du terrain sont assez positives à cet égard.

    Le référentiel des compétences initiales est d’application depuis la rentrée scolaire 2020-2021. Le deuxième volet de l’opérationnalisation du PECA concerne l’optimisation de l’offre culturelle et relève davantage des compétences de la ministre Bénédicte Linard, bien qu’un suivi global de l’ensemble du dispositif est mené à la fois par le comité de pilotage et le comité de direction du Pacte. Ce volet intègre les consortiums. Vous pouvez en trouver la liste complète avec les coordonnées du référent attitré pour chacun d’entre eux sur le site du centre documentaire de la Cellule «Culture et enseignement». Ce que nous mettons en place à travers le PECA doit également contribuer à la qualité de ce qui est dispensé dans les écoles. Les référents culturels ont été engagés, entre autres, pour contribuer à la supervision de la mise sur pied du PECA qui se fera par le biais des plateformes collaboratives des dix zones. Ici encore, la liberté pédagogique implique que le choix des écoles en matière d’opérateurs culturels partenaires reste libre. Le centre documentaire précité propose cependant, par zone, des opérateurs et artistes reconnus par notre Fédération qui peuvent contribuer à une implémentation de qualité.

    En matière de collaborations entre les arts et l’enseignement obligatoire, le groupe de travail a bien remis une première série de propositions. Sur la base de celles-ci, en collaboration avec la ministre Linard, nous allons proposer, dans un premier temps, d’inscrire les arts dans le processus du PECA, indépendamment d’une éventuelle évolution décrétale ultérieure relative aux modalités de subventions. Dans le cadre de l’optimisation de l’offre culturelle, une enveloppe spécifique est d’ailleurs prévue pour établir un partenariat entre les académies et les consortiums.

     

    M. Nicolas Janssen (MR). – Je vous remercie, Madame la Ministre, pour toutes ces précisions. Comme vous l’imaginez, ces divers sujets suscitent pas mal d’interrogations chez les opérateurs concernés. Entre-temps, nous y voyons déjà plus clair et je vous remercie. De toute manière, nous aurons encore l’occasion de revenir sur ces différents sujets par la suite.

Député wallon et à la Fédération Wallonie-Bruxelles
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