QO à Mme Désir 28/09/21 : Complexité des systèmes de comptage des élèves
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Résumé
La crise sanitaire et les quarantaines successives ont provoqué des incertitudes chez les directeurs d’enseignements scolaires. En effet, de nombreuses écoles comptent un grand nombre d’absences dues aux mises en quarantaine des élèves. Les chiffres biaisés par les absences successives de ceux-ci risquent de fausser les tâches administratives et les affectations des enseignants. Dû à un taux trop faible d’élèves, certaines classes peuvent être amenée à fermer. Durant l’année scolaire 2020 – 2021 des mesures de comptages exceptionnelles avaient été mise en place, un élève était considéré comme régulièrement inscrit à condition de compter au moins une demi-journée de présence effective. J’ai demandé à la Ministre s’il était envisageable de mettre à nouveau cette mesure en place.
Ce problème de contage concerne également les autres niveaux d’enseignement. J’ai interpellé la Ministre sur la possibilité d’introduire une catégorie supplémentaire dans le système de comptage actuel reprenant, outre les présents et les absents, les élèves participant au cours à distance.
Réponse de la Ministre Caroline Désir : La Ministre a adopté la circulaire 8276 portant sur le comptage du 30 septembre 2021 dans l’enseignement maternel ordinaire, de la première à la troisième année, afin de permettre la prise en compte des élèves absents en raison de leur mise en quarantaine, qu’elle ait commencé au départ d’un contact dans l’école ou dans la sphère privée. Elle a, également, affirmé que les termes de cette circulaire ont fait l’objet d’une concertation avec les fédérations de pouvoirs organisateurs (PO) et Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE).
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Nicolas Janssen (MR). – Madame la Ministre, ce matin, nous avons évoqué les systèmes de comptage à l’aune des inondations de ce mois de juillet. J’aimerais à présent évoquer l’incertitude qui entoure l’interprétation du taux de fréquentation des élèves due aux mises en quarantaine. De nombreuses écoles comptent un grand nombre d’absences dues à des mises en quarantaine, ce qui a des conséquences sur le contrôle de la présence scolaire des élèves au sens large.
En outre, si plusieurs classes devaient fermer, les emplois liés à celles-ci pourraient-ils être supprimés? Que proposez-vous comme mesures afin de pallier ce biais? En effet, les chiffres biaisés par les quarantaines successives des élèves risquent de fausser les tâches administratives et les affectations des enseignants, alors qu’il est certain que les élèves absents reviendront dans les établissements à la suite de leur quarantaine. Tout comme l’année passée, des mesures de comptages exceptionnelles peuvent-elles être prises, afin de considérer tout élève des deux premières années de l’enseignement maternel régulièrement inscrit à condition de compter au moins une demi-journée de présence effective, par exemple? Enfin, le problème concerne également les autres niveaux d’enseignement. Ne serait-il pas envisageable d’introduire une catégorie supplémentaire dans le système de comptage actuel reprenant, outre les présents et les absents, les élèves participant au cours à distance? Envisagez-vous d’autres options? Une circulaire de votre part pourrait-elle voir le jour afin de préciser les modalités de comptage au 30 septembre 2021, tenant compte de la situation sanitaire actuelle?
Mme Caroline Désir, ministre de l’Éducation. – Monsieur le Député, en ce début d’année, comme en septembre 2020, la question du comptage des élèves pour l’organisation des écoles dans le contexte de la crise sanitaire fait partie de nos préoccupations. Cette année scolaire, la problématique est centrée sur la mise en quarantaine et la gestion de celle-ci. C’est la raison pour laquelle j’ai adopté la circulaire 8276 portant sur le comptage du 30 septembre 2021 dans l’enseignement maternel ordinaire, de la première à la troisième année, afin de permettre la prise en compte des élèves absents en raison de leur mise en quarantaine, qu’elle ait commencé au départ d’un contact dans l’école ou dans la sphère privée. Dans ce deuxième cas de figure, une déclaration des parents suffit à justifier l’absence et à comptabiliser l’élève au 30 septembre. Les termes de cette circulaire ont fait l’objet d’une concertation avec les fédérations de pouvoirs organisateurs (PO) et Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE) afin de prendre en compte au mieux les réalités du terrain.