NICOLAS
JANSSEN
12. Davantage d’évaluations externes certificatives, avec un seuil de réussite rehaussé et un test d’orientation obligatoire en fin de secondaire
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Constats :
- L’évaluation demeure un acte pédagogique essentiel qui balise le parcours scolaire de façon progressive et qui permet à l’élève, l’enseignant et le parent d’objectiver les progrès en cours d’année, à la fin d’une année scolaire ou d’un cycle ;
- Actuellement, les évaluations n’existent qu’en fin de 6e primaire (CEB), de 2e secondaire (CE1D) et de 6e secondaire (CESS) ;
- Aujourd’hui, trop d’étudiants font un choix insuffisamment éclairé à la fin de leurs études secondaires, ce qui explique en partie le taux d’échec extrêmement élevé en 1e bac et au-delà. En effet, le taux d’échec en Bac 1 avoisine les 60 % tandis que le taux de NEETS (Jeunes de 18-24 ans ni à l’emploi, ni en enseignement, ni en formation) atteint 12% en Wallonie et 13% en Région de Bruxelles Capitale ;
- Non seulement ces jeunes perdent un temps précieux, mais cela impacte aussi leur motivation et leur estime de soi, ce qui peut conduire à un réel décrochage, sans qu’ils aient une vue claire sur leurs compétences ou leurs aspirations.
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Propositions :
- Le MR est favorable à une évaluation des apprentissages en fin de 3e , 6e primaires, 3e et 6e secondaires avec un seuil de réussite rehaussé à 60%, et à l’instauration d’un test d’orientation obligatoire en fin de secondaire afin de mieux accompagner les jeunes dans leur choix d’études ou de carrière ;
- Le MR propose d’échelonner ces évaluations externes de la manière suivante : une première évaluation en 3e primaire, centrée sur les apprentissages de base (lire, écrire, compter) ; une seconde évaluation en 6e primaire, afin d’intégrer la dimension polytechnique du tronc commun en élargissant le CEB actuel à d’autres matières ; une évaluation à l’issue du tronc commun (3e secondaire) afin de renforcer l’orientation positive vers les filières de spécialisation ;
- La réflexion des élèves quant à leur éventuel choix d’études supérieures doit être facilitée et éclairée par la mise en place d’un test d’orientation obligatoire non-contraignant, organisé par l’enseignement supérieur durant le dernier degré de l’enseignement secondaire ;
- Les acteurs de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur doivent davantage collaborer.