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Comment donner un nouveau souffle à notre démocratie? Quel récit voulons-nous donner à notre génération? Comment transformer les ressentis individuels, tels que la frustration et l’angoisse, en un projet, porteur d’avenir et d’espoir ? Comment penser “long terme” et inclure les différentes générations concernées, dont les jeunes ? Comment écarter les idéologies qui légitimisent l’injustice, l’exclusion, la haine, la souffrance ? Comment faire de l’imaginaire une réponse à notre société en crise ?
Notre démocratie entre dans une phase de grandes turbulences, nous disent les politologues. Osons revoir nos schémas et nos modes de fonctionnement collectifs. Écoutons les experts en matière de santé, mais aussi en matière de climat, de participation et de citoyenneté.
Les sociologues l’affirment: les citoyens veulent peser dans les décisions qui sont prises. Chacun veut être entendu et trouver sa place dans ce monde chahuté. Quoi de plus normal. Et c’est tant mieux.
Selon l’économiste Hertz, “Les nouveaux populismes et mouvements d’extrême droite de ces dix dernières années sont tous le fruit de la solitude. Nous vivons dans un siècle solitaire.” Il est donc urgent de nous mobiliser pour créer du lien, pour reconstituer notre tissu social.
Et j’ai envie de citer ici Thomas Dermine, membre PS du gouvernement fédéral, qui voit dans l’accord de majorité fédérale 2020-2024, un appel à la réconciliation : « Nous vivons dans un contexte de conflits (…) et maintenant, nous avons conclu un accord de réconciliation, entre politiques et citoyens, entre les Régions, entre économie et transition climatique ».
Il a raison: engageons-nous, collectivement, pour réussir cette réconciliation à différents niveaux. Elle dépend de chacun.e d’entre nous. Wallons-y tous ensemble !