4. Encourager l’entrepreneuriat vert

Comme le souligne Buccholz (1996), la performance économique ne conduit pas nécessairement au bien-être de la société et au progrès social, notamment lorsqu’elle participe à la dévastation de l’environnement. Le développement des innovations écologiques peut ainsi apparaître comme une solution et le reflet d’une volonté de définir de nouvelles règles économiques, sociales, écologiques, permettant un meilleur-être, ce qui place la question écologique au centre des actions entrepreneuriales.

La création des projets « vert » devient une évidence. Cela implique le remodelage de toute la chaîne de valeur de l’entreprise, l’adaptation du système de management (traquer les gaspillages, simplifier les procédures, …) et la modification des relations avec les parties prenantes (fournisseurs, clients, pouvoirs publics). Il s’agit ici d’une opportunité unique pour la région de se positionner en tant que leader dans le domaine de l’entrepreneuriat durable, de créer des emplois de qualité et de contribuer activement à la transition vers une économie plus respectueuse de l’environnement. Je soutiens les entrepreneurs et les entreprises qui s’engagent à 100% dans des activités économiques respectueuses de l’environnement. Ce soutien passera par des incitations fiscales attrayantes, telles que des réductions d’impôts ou des avantages financiers spécifiques, pour encourager les entreprises à adopter des pratiques durables. Ces mesures incitatives peuvent alléger le fardeau financier initial lié à la mise en œuvre de solutions respectueuses de l’environnement et encourager les investissements dans l’entrepreneuriat vert.

En outre, la mise en place de programmes de financement dédiés aux entreprises vertes peut jouer un rôle essentiel dans le développement de ce secteur. Des prêts à taux préférentiels, des subventions ou des mécanismes de capital-risque spécifiques peuvent faciliter l’accès au financement et soutenir la croissance des entreprises vertes. Ces programmes doivent être conçus de manière à répondre aux besoins spécifiques de l’entrepreneuriat vert, en tenant compte des particularités de ce secteur en termes de risques et de besoins financiers.

Parallèlement, il est crucial de proposer des formations spécialisées pour les entrepreneurs et les employés qui souhaitent se lancer dans des activités économiques respectueuses de l’environnement. Ces formations peuvent couvrir une variété de sujets, tels que les technologies propres, la gestion de l’énergie, la gestion des déchets, l’économie circulaire, etc. Elles permettent d’acquérir les compétences nécessaires pour innover, développer et mettre en œuvre des solutions durables. En renforçant les compétences des entrepreneurs verts, nous favorisons la création d’emplois durables et l’émergence de nouvelles opportunités économiques.