-
-
Inutile de le nier: il y a un manque criant de places en milieu d’accueil, et ce malgré les efforts déployés sous cette législature. En 2021, le taux de couverture était de seulement 37%, conduisant à des conséquences socio-économiques telles que des démissions ou des retards dans le retour au travail des parents. Or, le MR veut encourager les parents à être actifs.
Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a débloqué plus de 100 millions d’euros afin de soutenir le milieu de la petite enfance, les familles, mais aussi les travailleurs, qui sont à l’heure actuelle trop peu considérés, tant socialement que financièrement.
- Le plan Cigogne +5200 (appel à projets) mené conjointement par la Région wallonne et la Fédération Wallonie-Bruxelles vise à créer 5 200 nouvelles places d’accueil de la petite enfance d’ici 2026, dont 3143 en Wallonie et 2100 à Bruxelles.
- Un projet-pilote avec l’ONE, offrant une prime de 4 000 € par place d’accueil aux entreprises participant au financement, avec une déductibilité fiscale. Le budget total pour l’expérience en 2024 est de 640 000 €, permettant jusqu’à 160 primes. En échange, les entreprises bénéficient d’une priorité d’inscription pour un enfant du personnel pendant 2 ans et 9 mois. Les demandes de primes peuvent être soumises d’avril à octobre sur le site du Service Public de Wallonie (https://spw.wallonie.be).
-
Et en Wallonie ?
La pénurie de places dans les crèches du BW s’explique par la croissance démographique, la fermeture de structures et des défis internes. En 2021, le taux de couverture des crèches variait de 26,9% à Tubize à 48,8% à Braine-l’Alleud. Malgré un taux de couverture de 53,5%, la province fait face à des défis uniques liés aux crèches non subventionnées et à une demande croissante due à son fort taux d’emploi féminin.
La Wallonie va aider les entreprises qui financent la garde des enfants de leurs travailleurs. Ainsi, le Gouvernement wallon, sur proposition du Ministre de l’Économie, Willy Borsus, va octroyer une prime pour soutenir les entreprises wallonnes finançant les milieux d’accueil de la petite enfance. Le Ministre souligne l’importance des entreprises dans la politique d’accueil de la petite enfance, offrant des avantages tels qu’une reprise plus rapide du travail après la naissance et une meilleure fidélisation du personnel. Pour Willy Borsus : « Les problèmes de garde d’enfant ne peuvent pas être un frein à l’emploi ».
Le Parlement de Wallonie a adopté le décret fixant un cadre pour la rénovation des crèches et la création d’un cadastre dynamique des crèches. La Ministre De Bue veut renforcer la cohésion sociale à travers la socialisation précoce des enfants et l’égalité des chances.
Quelles seraient les solutions concrètes pour résoudre la crise des crèches dans le Brabant wallon ?
En tant que député, je propose, comme mon parti, une approche proactive :
- Investir dans la formation des puéricultrices et encourager la conversion des crèches non subventionnées afin d’élargir l’offre de places;
- Favoriser des horaires de travail flexibles afin de faciliter la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale;
- Stimuler la création de crèches d’entreprise ou de services de garde partagés par des partenariats avec les entreprises publiques-privées;
- Créer de nouvelles infrastructures, spécialement dans les zones à forte croissance démographique, afin d’augmenter le nombre de places disponibles;
- Collaborer avec les autorités locales pour évaluer régulièrement les besoins de places dans les crèches afin de permettre une planification précise des actions à entreprendre;
- Le développement de « crèches de proximité » et un soutien aux partenariats
En résolvant proactivement la crise des crèches dans le Brabant wallon, nous soutenons les familles et renforçons la Fédération Wallonie-Bruxelles.